Comprendre l’endométriose et explorer des solutions alternatives : L’endométriose est une maladie qui toucherait près de 10 % des femmes dans le monde, selon le Ministère de la Solidarité et de la Santé. Cette pathologie est d’autant plus difficile à vivre qu’elle est souvent longue à diagnostiquer. Ses symptômes peuvent se confondre avec d’autres troubles, ce qui rend le diagnostic complexe. De ce fait, il est possible que davantage de personnes soient concernées que ce que l’on pense.
Lorsque le diagnostic d’endométriose est posé, de nombreuses questions et inquiétudes surgissent : devra-t-on vivre avec la douleur toute sa vie ? Faut-il envisager une chirurgie ? Qu’en est-il de la fertilité et du désir de parentalité ? Ces incertitudes peuvent mener à un épuisement mental et physique.
Cet article se propose d’explorer cette problématique gynécologique féminine et de présenter des solutions alternatives pour mieux vivre avec l’endométriose. Bien que les recherches avancent, les experts médicaux et scientifiques peinent encore à en identifier les causes précises, même s’il existe quelques pistes.
1 – L’endométriose, qu’est-ce que c’est ?
L’endométriose se caractérise par la prolifération anormale du tissu endométrial en dehors de la cavité utérine, où il devrait normalement rester. Ce tissu peut se développer sur les ovaires, les parois externes de l’utérus, le bassin, la vessie, le péritoine, les intestins et le rectum, et parfois même sur les poumons.
2 – Gestes quotidiens pour mieux vivre avec l’endométriose
A – Une alimentation adaptée
Les femmes touchées par l’endométriose ressentent souvent une fatigue profonde. Pour y faire face, il est essentiel d’optimiser son alimentation en privilégiant des apports nutritionnels de qualité. Certains aliments peuvent également entraîner des réactions ou des troubles digestifs.
Aliments à éviter ou à limiter :
Excitants comme le café, le thé, le tabac et l’alcool
Produits laitiers d’origine animale
Viandes rouges, charcuteries
Sucres raffinés et transformés
Féculents et céréales contenant du gluten (sensibilité variable)
Produits à base de soja (à limiter à un par jour)
Aliments à privilégier :
Légumes et fruits bio ou issus de l’agriculture paysanne
Épices (curcuma, gingembre, cannelle) et herbes aromatiques fraîches
Protéines animales et végétales, comme les légumineuses, viandes blanches, œufs bio, et poissons gras (jusqu’à 3 fois par semaine)
Plats faits maison pour éviter les produits industriels transformés
B – Accompagner le corps
Outre une activité physique régulière, certaines pratiques peuvent aider à mieux gérer l’endométriose.
Kinésithérapie viscérale et ostéopathie : Ces techniques aident à limiter les adhérences dues à la prolifération du tissu endométrial et à redonner du mouvement au bassin.
Réflexologie plantaire : Elle peut être pratiquée en cabinet ou à domicile et permet de travailler sur les zones de douleur.
Bains dérivatifs : En dehors des menstruations, l’application de froid sur le plancher pelvien peut atténuer les inconforts.
Gestion du stress : Le stress lié à l’endométriose peut être allégé par la consultation de psychologues, en évitant les sources de stress et en prenant du temps pour soi (repos, sport doux, etc.).
Yin Yoga relaxant : Ce type de yoga favorise la relaxation et est particulièrement adapté pour soulager les tensions du ventre et du bassin.
C – Soutien nutritionnel pour votre bien-être
Pour maintenir le confort féminin, certains actifs végétaux sont recommandés :
Serraptase
Achillée millefeuille
Gattilier
Bourgeons de Framboisier
Ces plantes accompagnent la femme tout au long de son cycle menstruel.
En explorant ces pistes, vous pouvez mieux comprendre l’endométriose et trouver des solutions pour améliorer votre bien-être au quotidien. L’espoir d’une vie plus sereine est toujours à portée de main.